CASPA, des jeunes se mobilisent pour préserver l'environnement
CASPA (Communauté d'Aide et de Sauvegarde Animalière et Planétaire) est une junior association qui s'est créée il y a un peu plus d'un an. C'est Alexandra, co-présidente, qui a eu la première l'idée d'une association et qui a réuni autour d'elle quelques amies pour mener à bien son projet. Le but des CASPA selon Mouna, 15 ans, co-présidente également : « sensibiliser les jeunes de notre âge aux problèmes d'environnement ».
Pour cela, les 12 membres actuels de l'association entreprennent différentes actions, des interventions dans des écoles et des collèges, font signer des pétitions et s'engagent sur différents points tel que le port de fourrures animales ou la prolifération de la publicité.
Selon Mouna, faire partie des CASPA « nous apprend beaucoup de choses », et « plus on fait d'actions et plus on maîtrise notre sujet ». Mouna semble également apprécier les contacts humains que lui offre l'association puisqu'elle avoue bien aimer « faire du porte à porte et aborder les gens » .
Cette année les CASPA ont pour volonté de commencer une collaboration avec l'artiste Anna Bullus qui réalise des sculptures avec des chewing-gums. Par cette collaboration les jeunes ont pour but de réfléchir le recyclage autrement, d'autant plus que la « pollution avec les chewing-gums n'est pas très médiatisée ». CASPA aimerait également pouvoir entrer en contact avec les élus de la ville pour pouvoir construire son projet de manière cohérente et organisée.
La junior association permet aux CASPA d'avoir une image de « jeunes engagés et dynamiques», ce qui leur donne une plus grande légitimité auprès des adultes.
Deux actions ont particulièrement plu à Mouna dans l'histoire de son association : une intervention de sensibilisation dans son ancienne école primaire, mais aussi leur participation à la biennale de l'environnement en partageant le stand de la FOL 93. « C'était super » confie Mouna. Les jeunes ont en effet pu faire connaître leurs actions auprès d'un plus large public. Certes, les « jeunes de leur âge » restent leur cœur de cible, mais atteindre les adultes est important pour la pérennisation de leurs actions.
Si la junior association s'est créée, c'est en partie grâce à SOS TNA (Terre, Nature, Animaux), association de jeunes non officielle domiciliée à Liège. C'est en prenant connaissance de leurs activités que les pionnières des CASPA ont eu l'envie de monter leurs propres actions. SOS TNA constitue pour Mouna « une sorte d'exemple ». Les deux associations se contactent régulièrement et Mouna espère pouvoir entreprendre une action commune avec eux. « C'est compliqué parce qu'on n'est pas dans le même pays mais ce serait bien que pourquoi pas on fasse la même action au même moment dans deux pays différents ».
Plus tard Mouna entend bien continuer ses activités de défense de l'environnement « parce que l'environnement ça m'intéresse » et que « le milieu associatif ça me plaît beaucoup ». Son futur métier n'est pas éloigné des préoccupations des CASPA puisqu'elle veut être chercheuse en biologie.
Si elle avait tous les pouvoirs Mouna aimerait bien « réduire l'effet de serre et le réchauffement climatique » et « interdire les fourrures en France ». Elle sait que l'affaire est compliquée, ce qui ne l'empêchera pas d'agir elle, et toute l'association.
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